Karyoupolis, est un hameau fortifié qui, lorsqu’on l’ajoute aux villages voisins de Vrises, Lagada et Protova, atteint 160 habitants et constitue une unité administrative de la municipalité de Gythion.
L'ancienne Karyoupolis est située sur une colline boisée à l'ouest du village de Drosopigis et se developpa au 15ème siècle, lorsque la ville médiévale devint un important centre byzantin de Mani. Constantinos Palaiologos, le dernier empereur byzantin, avait une garnison au château de Karyoupolis. Il y avait également un siège épiscopal, mais après la chute de Mystras, la ville déclina.
Au sommet de la colline se trouve l'imposante forteresse de Kavallierakis-Fokas qui fermait le passage vers Mani et qui se compose de deux groupes principaux de bâtiments avec des portes en voûtes, des enclos, et des créneaux dont un certain nombre vont par deux.
Aujourd'hui, on distingue vers l'est, une partie de l'imposante tour en pierres sculptées et au nord-ouest, un impressionnant bâtiment rectangulaire avec des créneaux, lequel servait surtout de résidence à l'évêque. À l'extérieur du château, il y a des vestiges de bâtiments, de tombes, de citernes, de carrières de pierres etc… Du côté nord, on trouve les églises de Saint-George et Saint-Nicolas, qui datent du 13e siècle.
(Source: http://www.mani.org.gr/horia/dgithiou/karioupoli/karioupoli.htm , http://www.mani.org.gr/horia/dgithiou/skamnaki/skamnaki.htm )
Une petite branche de la famille Patsourakos venue de Skamnaki, village proche de Konakia, s'est installée dans la région de Karyoupolis et de Neochorio, vers 1500. Ceux-ci y sont restés jusqu'à la moitié du 17ème siècle, puis, sont retournés à Skamnaki. Vers la fin du 19ème siècle, cette branche de notre famille, ne laissant aucune descendance, disparut de la région.
La branche de notre famille qui réside actuellement en Thessalie est originaire des villages de Karyoupolis et Neochorio. Leur ancêtre, Ioannis Patsourakos, fils de Dimitrios, migra vers la Thessalie au début du 20e siècle pour y travailler dans la construction du chemin de fer et s’installa dans le village de Stavros près de Farsala.
(Un grand merci à Jean-Pierre Grimault-Queret, fils d’Irène Patsourakos, pour la traduction du texte en français) |